Une soupe comme une petite robe noire
Il fait froid là non ? On a envie de réconfort et de chaleur. Ça tombe bien je connais une recette simplissime. Cette soupe-la est comme une petite robe noire : elle plait à tout le monde, elle se sert en toutes circonstances, elle a l’élégance de sa simplicité, elle s’accessoirise ....
Je l’aime les jours de Mistral, dans une tasse en métal pour me réchauffer les mains en la buvant, blottie devant le feu dans un plaid à carreaux.
Je l’aime présentée en verrine avec une mini paille pour un apéro de filles.
J’aime la servir aux enfants avec une volute de crème pour un dîner équilibré.
J’aime la faire briller les soirs de fête en la saupoudrant d’un peu de truffe râpée.
Vous verrez, vous l’aimerez.
Il s’agit d’une soupe de potiron. Je fais revenir un poireau émincé, j’ajoute le cucurbitacé coupe en gros morceau, de l’eau, un cube de bouillon de volaille et......une poignée de châtaignes déjà cuites.
Cela signifie bien sûr que vous avez pris le temps au préalable de fendre les fruits, des les faire cuire dans de l’eau bouillante, de les rafraîchir, de les éplucher (d’abord la première peau et ensuite la très fine, celle qui colle à la châtaigne) cela signifie une bonne heure de travail très pénible ... à moins que comme moi vous n’ayez préféré les acheter sous vide pour un résultat tout à fait identique. A vous de voir.
Je mixe. Je goûte. J’ajuste. Un peu de crème, de cerfeuil, de curry, une pincée de ce poivre extraordinaire que Max nous a ramené de Madagascar .... Ça dépend de l’inspiration du moment. Souvent je choisis de ne rien ajouter. La châtaigne à elle seule donne un vrai goût d’automne et un velouté parfait. Elle fait de cette soupe toute simple un petit bonheur
Une dernière confidence : quand je la veux tout à fait parfaite j’utilise un bouillon Ariake que j’achète à l’épicerie, place saint Didier. C’est un produit 100% naturel et c’est Robuchon qui a élaboré la recette. Franchement, ça change tout.